Une présence douce, entre lumière et silence. Cette série est née d’un désir de simplicité et d’authenticité. Avec Richardson Girl, je m’éloigne de toute mise en scène spectaculaire pour revenir à l’essentiel : un visage, une lumière, une atmosphère. L’inspiration vient ici des portraits à la fois crus et tendres qu’on retrouve dans l’univers de Terry Richardson — une photographie directe, frontale, sans détours — mais revisitée à ma manière, avec plus de douceur, de retenue, et une attention portée aux émotions discrètes. Pour voir l’album, c’est par ici!
Un immense merci à Maeva pour sa présence, sa confiance et sa sensibilité tout au long de cette séance. Elle a su incarner avec justesse et douceur l’univers que j’avais en tête, en apportant sa propre lumière, son calme et sa sincérité. Ce projet n’aurait pas eu la même résonance sans elle. Merci pour ta générosité et ta belle énergie.
La lumière naturelle joue un rôle central. Elle sculpte les formes, révèle les textures, et installe un clair-obscur léger, presque pictural. Le modèle, toujours au centre de l’image, ne pose pas : elle habite. Elle est là, présente, sans surjouer. Ce sont des instants suspendus, empreints de calme, où le regard du spectateur est invité à ralentir, à respirer. Richardson Girl est une étude de la nuance, de la fragilité assumée. Une série intimiste, qui cherche moins à séduire qu’à faire ressentir.
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